23.05.2025
Une présentation du livre intitulé « J'AI TUÉ, MAIS JE NE SUIS PAS UNE ASSASSIN ; LE GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS, LA VENGEANCE DES VICTIMES ET L'OPÉRATION NEMESIS » et écrit par une journaliste autrichienne, ancienne diplomate et défenseure des droits humains Birgit Kofler-Betschart, s'est tenue au Musée-Institut du génocide des Arméniens. Le livre porte sur l’opération Némésis, l’une des missions les plus extraordinaires et secrètes du XXe siècle, qui visait les organisateurs et les auteurs du génocide des Arméniens restés impunis.
Le livre présente le destin de tous les célèbres participants à cette opération. La présentation a été suivie par les descendants des participants de l'opération Nemesis, des députés, des historiens, des écrivains, des personnalités publiques et culturelles et d'autres.
La directrice du MIGA, Edita Gzoyan, souhaitant la bienvenue aux participants, a souligné que l'opération Nemesis a une signification nationale pour les Arméniens, et qu'il est intéressant de se familiariser avec les détails de cette opération secrète extrêmement importante sous un nouveau jour à travers les yeux d'un étranger. Elle a ensuite souligné que l'opération Nemesis a également eu une grande influence sur le développement du droit international, en particulier, Raphael Lemkin, qui a inventé le terme génocide, a suivi le procès de Soghomon Tehlirian pendant ses années d'études et a depuis étudié les crimes contre l'humanité, ce qui a conduit à la fois à la création du terme et à l'adoption de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide par l'ONU en 1948. Bien que les fonctions de prévention et de sanction soient décrites dans la convention, nous constatons malheureusement souvent qu’elles ne fonctionnent pas, comme ce fut le cas en Artsakh.
L'auteur Birgit Kofler-Betschart a noté que le livre a été publié en allemand l'année dernière et visait à sensibiliser au génocide des Arméniens dans les pays germanophones. Après avoir visité l’Arménie et mené des recherches au Musée du génocide des Arméniens, elle a eu l’idée de traduire le livre en arménien. Elle a souligné que son objectif était de montrer ce qui se passe lorsque les plus grands crimes, les génocides, restent impunis.
Lors de la présentation Gohar Khanumyan, la responsable des fonds du MIGA, qui a grandement contribué à la préparation du livre, Hayk Martirosyan, chercheur aux Archives de la Maison Johannes Lepsius à Potsdam, et Armen Gevorgyan, le petit-fils du neveu d'Artashes Gevorgyan ont également pris la parole.