03.06.2022
Le 2 juin, dans la salle de conférences du Musée-Institut de génocide des Arméniens, a eu lieu la présentation du livre intitulé
"MAISON DE SECOURS D'ALEP. 1464 TÉMOIGNAGES DES RESCAPÉS DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS" d'Edita Gzoyan, directrice adjointe pour les travaux scientifiques du MIGA.
Le livre fait circuler 1464 histoires de survivants du génocide des Arméniens à partir des archives de la Société des Nations (Genève, Suisse), en anglais original, avec une traduction arménienne, des toponymes révisés, des notes de bas de page et des photographies de survivants. Les survivants avaient été libérés grâce aux efforts de la commissaire de la Société des Nations, la missionnaire danoise Karen Yeppe, pour trouver refuge dans la maison de secours d'Alep.
Le directeur du MIGA, Harutyun Marutyan, a accueilli les participants avec un discours d'ouverture soulignant l’importance du travail volumineux d’Edita Gzoyan, déclarant que la recherche est exclusive car elle est réalisée à partir des documents sur les horreurs des enfants, groupes les plus vulnérables de la société, ainsi que des femmes, dans des archives de la Société des Nations.
L'auteur du livre Edita Gzoyan a mentionné qu'elle avait travaillé sur le livre pendant plus de 15 ans. Pendant ce temps, elle a travaillé plusieurs fois dans les archives de la Société des Nations à Genève. Le livre est une excellente ressource pour les chercheurs sur divers aspects du génocide des Arméniens. L'auteur a également exprimé l'espoir que ce livre puisse être une source d'information pour les descendants des survivants du génocide afin de trouver des informations sur leurs ancêtres, d'autant plus qu'un tel cas a déjà été enregistré lors de la préparation du livre. Dans son discours, Edita Gzoyan a souligné que les histoires présentées dans le livre montrent une fois de plus clairement qu'un grand nombre d'enfants et de jeunes femmes arméniennes ont été enlevés de force par des Turcs, des Arabes et des Kurdes, ce qui est la violation du cinquième point de l’article II de la Convention sur la prévention et la répression du génocide : "le transfert forcé d'enfants d'un groupe de personnes à un autre", est violé.
À la fin, Edita Gzoyan a exprimé sa gratitude à toutes les personnes qui ont contribué à la publication du livre.