03.07.2024


Une délégation bipartite du Congrès dirigée par le sénateur Roger Wicker a visité le Mémorial du génocide des Arméniens le 3 juillet, accompagnée du président du Comité permanent des relations étrangères de l'Assemblée Nationale, Sargis Khandanyan, de l'ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République d’Arménie aux États-Unis, Lilit Makunts, et de l'ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire des États-Unis auprès de la République d'Arménie Christina Quinn.

La délégation comprenait le président de la Commission d'Helsinki, le républicain Joe Wilson, le président de la commission sénatoriale des relations étrangères, le démocrate Ben Cardin, entre autres.

La directrice du Musée-Institut du génocide des Arméniens, Edita Gzoyan, a accueilli les invités et a présenté l'histoire de la création du mémorial.

Le sénateur Roger Wicker a déposé une couronne de fleurs au mémorial des victimes du génocide des Arméniens, puis les membres de la délégation ont déposé des fleurs près de la flamme éternelle et ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes innocentes du génocide des Arméniens.

Edita Gzoyan, directrice du MIGA, a accompagné les invités a accompagné les invités derrière le Mur commémoratif, derrière lequel, dans de niches spéciales sont résumées les reliques des personnalités publiques, politiciens et missionnaires étrangers qui ont élevé leur voix de protestation contre le génocide des Arméniens perpétré par le gouvernement turc. Parlant des activités pro-arméniennes de Henry Morgenthau et Clara Burton, elle a souligné que grâce à leur travail, le public américain était bien au courant des massacres d'Arméniens dans l'Empire ottoman et que la reconnaissance du génocide des Arméniens par les États-Unis était aussi un hommage à la mémoire de ces personnes. La directrice du MIGA a également présenté aux invités l'histoire du Parc de la mémoire et a mentionné que le premier arbre avait été planté par le sénateur américain Robert Dole en 1997, à la mémoire du survivant du génocide des Arméniens, le chirurgien américano-arménien Hambar Kelekyan. Edita Gzoyan a mentionné dans son discours que le Mémorial du génocide des Arméniens ne concerne pas seulement le passé ; ce qui a été arrivé aux Arméniens d'Artsakh par les Azerbaïdjanais rappelle le manuscrit génocidaire turc du début du 20e siècle.