03.12.2022
À la suite du concours « Programme d'implantation de laboratoires à distance » (ARPI) du Comité scientifique de l'Académie nationale des sciences d'Arménie, le sujet scientifique « La question de l'indemnisation du génocide des Arméniens ; définir les frontières de l'arbitrage national et international » du Musée-Institut de génocide des Arméniens a également été financé sous la direction de Thomas Oshman, professeur de droit international public à l'Université de Nanterre à Paris, et d’Edita Gzoyan, directrice adjointe scientifique du Musée-Institut de génocide des Arméniens.
Le sujet vise à étudier la question de l’indemnisation du génocide des Arméniens, à la fois dans le contexte de son développement historique et des possibilités d'engager des actions en réparation devant les tribunaux nationaux, régionaux et internationaux. Dans cette direction, des spécialistes étrangers et arméniens du droit international et de l'histoire sont impliqués dans le programme, avec la contribution de leur potentiel professionnel, les propositions seront étudiées de manière approfondie et les propositions seront préparées de toutes les manières possibles pour mettre la question de la réparation du génocide des Arméniens sur un base pratique, en étudiant le matériel d'archives existant, en appliquant l'expérience internationale et en mettant en œuvre les formats possibles.
À la suite de la mise en œuvre du projet, un nouveau département scientifique sera ouvert au MIGA d'ici deux ans, qui traitera des études juridiques du génocide des Arméniens, et plus tard également de la question de l'Artsakh. Notons que la nécessité de créer une telle unité est soulignée depuis longtemps, ce dont parlait déjà le directeur du MIGA en 2020.
Nous espérons bien que la mise en œuvre progressive du programme ouvrira de nouveaux aspects pour l'organisation d'un processus inviolable de reconnaissance, de condamnation et de juste indemnisation du génocide des Arméniens.
Dans le domaine de la reconnaissance, de la condamnation et de la réparation des crimes internationaux, ce programme crée une coopération scientifique mondiale, grâce à laquelle le problème de la réparation ne restera pas seulement dans le domaine de notre histoire, mais des études historico-juridiques d'une telle ampleur et avec la concentration du potentiel scientifique contribueront à formuler des exigences et des résultats clairs.