05.08.2023
Récemment, le Musée-Institut du génocide des Arméniens a reçu en version électronique divers documents sur la famille de Hasrdjian (Hassourdjian) d'Aïntap, qui ont été soigneusement collectés, traités et transférés par Simon Hasrdjian.
Il y a des années, M. Hasdrjian et sa femme, Maral, ont commencé à documenter l'histoire de leur famille et, grâce à un travail de collecte cohérent, ils ont écrit l'histoire de la famille Hasrdjian, des années 1830 à nos jours. Ce sont des photographies, des documents, des mémoires manuscrites, des enregistrements, des arbres généalogiques, etc., qui contiennent des informations précieuses sur le génocide des Arméniens, la bataille héroïque d'Aïntap, la vie des réfugiés arméniens à Alep et ailleurs.
Le couple a soigneusement et méticuleusement classé tous les matériaux. Les photos sont datées, ont des descriptions, des histoires.
Simon Hasrdjian a classé les mémoires avec un soin particulier, il a écrit les mémoires de son grand-père et de sa grand-mère, Soghomon Hasrdjian (1887-1965) et Anidza Aslanian (Hasrdjian, 1880-1969). Il a enregistré en vidéo (2011) et écrit les mémoires de sa mère, Noyemi Nahapétian (Hasrdjian, 1927-2011). Les mémoires manuscrites du père de Noemi Nahapétian, Nahapet Nahapétian (1889-1979), écrites en 1918, sous forme de journal, ont été conservées. La chronologie commence du 1er mars 1918 à Damas et se termine le 19 septembre de la même année au Soudan. Ce mémoire présente les événements qui ont eu lieu de Damas jusqu’au Soudan pendant la Première Guerre mondiale, lorsque les survivants arméniens expulsés de leur patrie sont arrivés ici, où les Arabes menaient leur lutte de libération. Le colis remis au Musée du génocide des Arméniens contient la version électronique scannée et dactylographiée de ces mémoires, ainsi que la traduction en anglais.
Le Musée-Institut du génocide des Arméniens remercie Simon Hasrdjian pour son travail formidable et sa volonté de le partager avec le musée. La direction du MIGA espère que cette coopération deviendra un exemple pour tous ceux qui connaissent leurs racines, ont des histoires de famille intéressantes, des mémoires, des photos, des documents et d'autres reliques sur le génocide des Arméniens, ou en général sur toute région peuplée d'Arméniens de l’Arménie occidentale, Cilicie, Empire ottoman. Ces reliques peuvent devenir une source inestimable pour d'autres recherches et démonstrations. De tels documents aident les employés du Département de documentation et de recherche sur les victimes et les survivants du génocide des Arméniens à créer la base de données d'index des victimes et des survivants du génocide des Arméniens.
Sur la photo : une photo de la famille Hasrdjian, 1927. Au 3ème rang, 6ème et 7ème en partant de la gauche : Soghomon et Anidza Hasrdjian.
L’arbre généalogique de la famille Hasrdjian.
Soghomon et Anidza Hasrdjan avec leur fils Cemil Hasdjian, sa femme Noyemi Nahapétian et leurs petits-enfants.
Les mémoires manuscrites de Nahapet Nahapétian (1889-1979), écrites en 1918, sous forme de journal.
Certificat délivré à Nahapet Nahapétian par le président de l'UGAB, Arshak Karagyozian, en reconnaissance de vingt ans de l’adhésion, 1951, New York.