21.05.2022
Le 24 mai 1994 le Parlement de la République hellénique a déclaré le 19 mai Journée de la mémoire des victimes du génocide des Grecs, qui est liée au jour de l'arrivée de Mustafa Kemal à Samsun. Le génocide des Grecs est également commémoré le 14 septembre 1922 à cause de l'extermination préméditée des chrétiens de Smyrne, puis l'incendie de la ville.
Le 21 mai, une conférence dédiée à la mémoire des victimes du Génocide des Grecs pontiques s'est tenue dans la salle de conférences de la Fondation « Musée-Institut de génocide des Arméniens ». Le directeur du Musée-Institut de génocide des Arméniens Haroution Maroutian et la directrice adjointe des affaires scientifiques Edita Guezoïan, la présidente de l’Union des communautés grecques en Arménie Maria Lazaréva, le président du Centre Scientifique-Analytique TheoLab Garnik Haroutiounian, le co-fondateur Haïk Hakobian, des représentants de la Communauté grecque, des employés du musée-institut y étaient présents.
La présidente de l'Union des communautés grecques d'Arménie, Maria Lazaréva, a prononcé un discours d'ouverture. Elle a noté qu'elle attachait de l'importance à la commémoration des victimes du génocide des Grecs, en particulier à la coopération avec le musée-institut.
La chercheuse principale du Département de documentation et de recherche sur les victimes et les survivants du génocide des Arméniens, Ph.D. Téhminé Martoïan a fait une allocution. Se référant au génocide des Grecs, Tehminé Martoïan a déclaré que l'État ottoman a procédé aux déportations et aux massacres de Grecs en trois étapes principales : 1913-1914 (la première moitié de 1914, dans une certaine mesure en 1915), 1916-1918 et 1919-1923, en Thrace, Asie Mineure et dans le Pont.
Tehminé Martoïan a présenté des exemples de coopération arméno-grecque, des batailles d'autodéfense conjointes, des thèses et des méthodes de la République de Turquie pour nier le génocide des Grecs. L'histoire de l'abnégation des femmes du village de Souli sur le mont Zalongo, la "danse de la mort", était particulièrement intéressante.
Il convient de noter que le 19 mai, le premier monument en Arménie (conçu par Armèn Ghoumachian, Korioun Sanahnetsi Hakobian) a été inauguré, sur initiative du médecin grec Simon Zakharov, dans la cour de la communauté grecque d'Alaverdi, à la mémoire des Arméniens et Grecs, victimes du génocide perpétré dans l'Empire ottoman.