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Actualités

L’HISTOIRE DE LA FAMILLE AÏDJIAN ORIGINAIRE D’ARABKIR


23.06.2022


La famille Aïdjian (Aïtchéan) était originaire de la ville d'Arabkir de la province de Kharberd en Arménie occidentale.

La province de Kharberd (Mamouret ul Aziz) était l'une des provinces centrales de l'Arménie occidentale. À la suite de la politique d'islamisation forcée des Arméniens dans tout l'Empire ottoman, un certain nombre de localités arméniennes dans la province de Kharberd ont été peuplées de Turcs et de Kurdes au XIXe siècle, et la politique discriminatoire, sociale et religieuse de l'empire ont conduit à l’expulsion des Arméniens des localités peuplées d’eux-mêmes. Malgré cela, en 1914, le selon les données du Patriarcat de Constantinople, la population arménienne de Kharberd était estimée à 204 000.

Pendant les années du génocide des Arméniens, les Arméniens de la province de Kharberd, comme dans d'autres provinces arméniennes de l'empire, ont été déportés et massacrés, à la suite de quoi la province de Kharberd a été presque complètement vidée d'Arméniens.

Avant le génocide, la ville d'Arabkir comptait plus de 18 000 habitants, dont environ 9 000 Arméniens. La ville a été construite entre trois gorges et comptait plus de 10 quartiers. La population arménienne d'Arabkir se distinguait par son dialecte, ainsi que par sa vie urbaine.

En juin 1915, lorsque le gouvernement des Jeunes-Turcs ordonna la déportation de tous les Arméniens de Harput, des pillages et des massacres généralisés ont commencé.

En 1915 la déportation des Arméniens du canton d'Arabkir s'effectue principalement dans les directions de Diyarbakir, Malatia et Urfa. Le 5 juillet, un convoi de 7 000 personnes quitte Arabkir sous le contrôle des gendarmes tchétchènes et est massacrée en chemin. Peu de gens ont survécu.

La famille Aïdjian était forcée de supporter des épreuves horribles et inhumaines, et d’autres lourdes conséquences du génocide commis par les autorités turques. Les Aïdjian étaient bien connus à Arabkir.

L'arrière-grand-père de la famille, Martiros Effendi, jouissait d'un grand respect et d'une grande autorité parmi les Arméniens et les Turcs. Martiros avait quatre fils : Karapet, Haroutioun, Hambardzoum et Nazareth.

En 1915 la police turque tue trois de ses quatre fils, Karapet, Haroutioun, Hambardzoum, devant Martiros, puis Martiros, le père de famille. Seul Nazareth parvient à s'échapper.

Privés de la possibilité de vivre et de créer dans la patrie, les restes des survivants ont trouvé refuge dans différents pays du monde.

Les autres membres de la famille Aïdjian qui ont échappé au génocide se sont réfugiés dans différents pays. Nazareth, qui a miraculeusement survécu, s'est installé aux États-Unis, Tiran et Varsénik, les fils de Haroutioun, ont émigré à Constantinople, Nvard a émigré en France, Abraham et Maritsa, enfants de Hambardzoum, ont trouvé refuge aux États-Unis, et Ginovarène et sa sœur Archalouïs ont trouvé refuge aux États-Unis.

Méroujan, le fils de Karapet Aïdjian, rescapé du génocide des Arméniens (né en 1907 à Arabkir) s’est établi en Arménie Soviétique en 1923. En 1938 il épouse Vardanouche Sarkis Ouroumian, une ancienne élève de l'orphelinat américain (cette dernière a été envoyée en Abkhazie après la fermeture de l'orphelinat américain de Gyumri en 1928, où elle a été adoptée par la famille Ouroumian).

Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Arméniens des colonies arméniennes d'Europe et du Proche-Orient ont demandé au Comité de l'immigration de s'installer en Arménie soviétique.

Afin de les recevoir et de les loger, de nouveaux quartiers (districts de Nor Arabkir, Nor Sebastia, Nor Hachn, Cilicie, Zeytun, etc.) ont été construits dans les localités adjacentes d'Erevan, du nom des zones peuplées d'Arméniens de l'Empire ottoman.

La plupart des habitants d'Arabkir ont immigré en Arménie soviétique, ont fondé le district de Nor Arabkir à Erevan, construit des maisons, un jardin d'enfants et créé une usine textile.

En 1941, lorsque la Grande Guerre patriotique éclate, Méroujan qui a eu la dernière correspondance avec ses proches de Kertch en 1942 part pour le front.

1991-1992 sous la direction de l'écrivain et publiciste Vahagn Davtian, écrivain d'Arabkir, un monument commémorant les victimes de la Grande Guerre patriotique est érigé dans l'un des parcs de la communauté Arabkir d'Erevan, sur lequel le nom de Méroujan Karapet Aïdjian est gravé.

Les photos de la famille Aïdjian ont été données à la Fondation Musée-Institut de génocide des Arméniens par les descendants de la famille Aïdjian Flora et Vardouhi Gabriélian.



Arpiné Dourinian
Employée des archives scientifiques du MIGA






Haroutioun et Karapet Aïdjian, descendants des victimes du génocide des Arméniens.
La troisième en partant de la gauche, Maran Karapet Aïdjian-Basmadjian (née en 1910 à Arabkir),
rangée du haut : de gauche à droite : le fils de Maran, Tigran Basmadjian, la sœur Maritsa, le cinquième à partir de la gauche est le mari de Maran, Sarkis Basmadjian d'Arabkir, le premier à droite et le fils de Zemroukht, Tiran, à côté de lui sa femme Zarouhi.
La cinquième à partir de la gauche est Mère Zirmit Aïdjian, une survivante du génocide des Arméniens, l'épouse de Haroutioun, et la quatrième à partir de la gauche est sa fille Nvard Aïdjian, Istanbul, 1950.
Musée-Institut de génocide des Arméniens



Au centre se trouve le survivant du génocide des Arméniens Abraham Hambardzoum Aïdjian (né en 1908/1910 à Arabkir) avec sa femme, Azatouhi et filles, Vardouhi et Tagouhi, Buenos Aires, 1950.
Musée-Institut de génocide des Arméniens



L'épouse de Martiros Aïdjian, victime du génocide des Arméniens, Miridjanian (le prénom est inconnu).
Musée-Institut de génocide des Arméniens



Survivant du génocide des Arméniens Méroujan Karapet Aïdjian, né en 1907 dans la ville d'Arabkir. A participé à la Grande Guerre patriotique, disparu.
Musée-Institut de génocide des Arméniens



L'épouse de Karapet Aïdjian, Péproné Tévékélian, avec sa fille Maran (assise), Istanbul, années 1920.
Musée-Institut de génocide des Arméniens



De gauche, Sarkis Basmadjian d'Arabkir, au centre, Péproné Tévékélian, la petite-fille dans ses bras, de droite, Maran Ayjyan-Basmajyan.
Musée-Institut de génocide des Arméniens



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