Aujourd’hui, c’est le 24 avril, le jour du 104e anniversaire de la commémoration des victimes du génocide arménien.
Chaque année, des centaines de milliers de personnes d’Arménie et de la diaspora, ainsi que de nombreux citoyens étrangers, visitent Tsitsernakaberd, le mémorial du génocide arménien, pour déposer des fleurs près de la Flamme éternelle et rendre hommage aux victimes innocentes du génocide arménien.
Le 24 avril, des cérémonies de commémoration ont lieu dans toutes les régions d'Arménie, ainsi que dans les communautés arméniennes de différents pays du monde. On proteste contre la politique de négation de la Turquie, et la communauté internationale est invitée à reconnaître le crime le plus grave du début du XXe siècle. Une liturgie est servie dans tous les diocèses de l'Église apostolique arménienne.
À Constantinople plus de deux cents intellectuels arméniens - écrivains, musiciens, publicistes, avocats, médecins et parlementaires - ont été arrêtés sur ordre des autorités turques le 24 avril 1915. Ils ont été tous exilés et brutalement massacrés. La décapitation des intellectuels arméniens faisait partie d'un programme diabolique systématisé visant à détruire le peuple arménien dans son berceau.
Le 24 avril 1965 des manifestations ont été organisées en Arménie soviétique ; les participants ont réclamé la reconnaissance du génocide arménien, le mur de silence créé autour de cette question à l’époque soviétique s’est fendu.
Chaque année, le 24 avril, un défilé des centaines de milliers d'Arméniens, y compris les Arméniens de la diaspora, avancent en silence vers le monument au génocide arménien. Les fleurs près d'une flamme éternelle deviennent comme une mer, ce qui rend la scène encore plus spectaculaire.