Le 24 janvier, des représentants de la communauté juive d'Arménie, dirigée par la chef de la communauté Rima Varzhapétian, se sont rassemblés devant un monument aux victimes de l'Holocauste et au massacre des Arméniens à Erevan et ont rendu hommage aux victimes de l'Holocauste.
L'événement a également réuni Haroutioun Maroutian, directeur de la Fondation "Musée-Institut du génocide des Arméniens ", ainsi que le lieutenant-général, chef du Forum arméno-juif, le professeur Hayk Kotandjian, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de France dans la République d'Arménie Jonathan Lacôte, des représentants d'autres minorités nationales résidant en République d'Arménie et des personnages célèbres. Mme Varzhapétian a prononcé le discours d'ouverture lors de l'événement.
Haroutioun Maroutian, directeur de la Fondation du MIGA, a également prononcé un discours notant en particulier :
« Aujourd'hui, le 27 janvier, c'est le jour de la Mémoire de l'Holocauste.
Le monde entier condamne le génocide juif. La décision des Nations Unies de 2005, de marquer la journée de libération d'Auschwitz-Birkenau comme la Journée internationale de commémoration de l'Holocauste a deux objectifs : honorer la mémoire des victimes innocentes et éduquer le public afin de prévenir d'éventuels génocides ».
Le directeur du MIGA a également noté que le Musée-Institut du génocide des Arméniens célèbre pour la première fois de 24 à 31 janvier une semaine de commémoration de l'Holocauste consacrée au 75e anniversaire de la libération du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau et à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Plus tôt, M. Maroutian avait également mentionné que la Semaine de la mémoire de l'Holocauste lancerait une nouvelle tradition - le Musée-Institut du génocide des Arméniens tenterait d'organiser des événements similaires consacrés aux génocides de différentes nations tout au long de l'année.
« Nous voulons organiser des journées ou des semaines commémoratives pour les minorités nationales vivant en Arménie qui ont partagé le sort amer du génocide, j’ai en vue les Assyriens, les Grecs, les Yézidis ».
Sur le monument est écrit :
«Vivre, ne pas oublier… à la mémoire des victimes des massacres des Arméniens et des Juifs».