30.04.2021
Le 30 avril de l’année en cours, au Musée-Institut de génocide des Arméniens s’est tenue la présentation du mémoire intitulé "GUERRE DE QUATRE ANS À L'EST, PARTENARIAT FRANCO-ARMÉNIEN PENDANT LA GUERRE" de Charles-Tiran Tékéïan, participant du sauvetage des Arméniens de Musa Dagh, marin et traducteur.
L'auteur des commentaires et des notes de bas de page du mémoire est le philologue Karèn Aristakessian.
Le directeur du MIGA, Haroutioun Maroutian, a accueilli les invités avec un discours d'ouverture, qui, soulignant le travail considérable accompli par Karèn Aristakessian, a mentionné : "L'ouvrage est plein de notes de bas de page. Charles-Tiran Tékéïan a écrit dans la langue d'un témoin oculaire, tandis que 100 ans plus tard, les personnages et certains événements sont inconnus de beaucoup. C'est là que le rôle du chercheur Karèn Aristakessian, est particulièrement important. "
L'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de France en Arménie Jonathan Lacôte a également salué les participants. Dans son discours, M. l’Ambassadeur a estimé que le sens du mémoire était encore plus important maintenant, quelques jours après le 24 avril.
" Le mont Musa est l'un des épisodes marquants de l'histoire commune de la coopération franco-arménienne. Ce travail prouve une fois de plus que les officiers arméniens ont servi dans la marine française, qui se considéraient comme Arméniens et Français ", a déclaré l'ambassadeur Lacôte.
L'Ambassadeur a également remercié tous les participants pour le succès de ce travail précieux, ajoutant que la mémoire n'est pas seulement une chose du passé, mais aussi une grande réussite pour l'avenir.
L'auteur des commentaires et notes du mémoire Karèn Aristakessian a mentionné que le mémoire de Charles-Tiran Tékéïan porte sur le sauvetage du peuple de Moussaler, le partenariat franco-arménien, la formation de la "Légion arménienne". "Les huit mois d'annotation du mémoire et d'enrichissement avec des photos ont été pleins d'un grand dévouement."
Les participants ont été accueillis par des docteurs en sciences historiques, les professeurs Edik Minassian (doyen de la faculté d'histoire de l'YSU) et Amatouni Virabian (chef de la chaire de l'Université pédagogique d'État arménienne).
À la fin de la présentation, des représentants de la troisième génération de Moussaler, le prêtre de l'église Sourb Haroutioun de Parakar, le père Gegham Késsabélian et la bibliographe Astghik Nersissian ont partagé leurs histoires de famille personnelles.
La publication du mémoire a été soutenue par l'ambassade de France en République d'Arménie, ainsi que par Zohrab Tazian et Hakob Janbazian, descendants du peuple de Moussaler.