04.06.2022
Le 31 mai, dans la salle de conférence du MIGA a eu lieu une conférence sur
« Legends of the Artefacts : Object-Centric Research, Education and Public Engagament » (Légendes des artefacts : recherche centrée sur l'objet, éducation et engagement du public) par Stacey Worster, professeur à l'Université d'Amsterdam.
Stacey Worster est originaire d'Afrique du Sud et a fait ses études au Département d'histoire de l'art de l'Université de Witwatersrand à Johannesburg. En 2012-2016 elle a travaillé comme coordinatrice de la collection de la Cour constitutionnelle de la République d'Afrique du Sud, puis a poursuivi ses études à l'Université d'Amsterdam, où elle travaille aujourd’hui.
Elle a commencé sa conférence par des questions suivantes : Peut-on se faire une idée du passé à travers des objets individuels ? Quel est le rôle d'un objet individuel dans la préservation et la transmission de l'héritage du passé ? Dans son discours, S. Worster a déclaré que la première recherche orientée sur un objet a été menée dans l'un des musées de Johannesburg, qui possède une collection de plus de dix mille objets. Elle et ses collègues ont commencé à étudier des objets individuels dans le but de découvrir toute leur histoire, la rendant accessible au grand public par le biais d'articles scientifiques, de livres d'images et d'expositions. Elle a noté qu'un objet sur un événement historique peut être plus éloquent et impressionnant que tout autre article ou livre.
Au cours de la conférence, Stacey a partagé ses années d'expérience, que le personnel du MIGA utilisera dans ses recherches futures.
Nous avons été témoins du rôle important d'un certain objet dans la préservation et la transmission de la mémoire d'un événement historique mémorable au cours de la conférence. À la fin de la conférence, le journaliste et turcologue Haykaram Nahapetyan, qui était présent à la conférence, a remis le livre
« What about Germany » (1942) du journaliste américain Louis Lochner, dont la deuxième page cite les mots célèbres d'Hitler « …Et enfin, qui aujourd’hui parle de l'anéantissement des Arméniens ? » au Musée de génocide des Arméniens.