09.07.2016
Du 4 au 6 juin, dans la ville Amstetten a eu lieu une conférence intitulée « Directions indéfinies : fuite, chasse et génocide dans les années de la Première guerre mondiale ». La conférence a été organisée par l’Institut Ludwig Boltzmann de Recherche sur l'impact de la guerre à Graz et par le Centre de recherches de Migration à St. Pölten (Autriche).
Des représentants du gouvernement de la Basse-Autriche, des organisations internationales, scientifiques, des missions diplomatiques accréditées, des membres du parlement local et fédéral ont participé à l’événement. Dans son discours de bienvenue l’ambassadeur de la RA en Autriche, Arman Kirakosyan, a fait une référence aux génocides et crimes contre l'humanité commis au 20ème siècle en soulignant les crimes commis aujourd'hui motivés par l'ethnie et la religion. Il a également évoqué la reconnaissance du Génocide des Arméniens par les parlements autrichiens et allemands. L'ambassadeur a souligné l’importance de la confrontation à leur propre histoire par l'Autriche et l'Allemagne en tant qu’alliés de l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale.
L'un des conférenciers était le directeur du MIGA Hayk Démoyan. Son rapport était intitulé « Le Génocide des Arméniens dans la mémoire européenne », où il a présenté les mémoires des humanistes européens, tels que, Fridtjof Nansen, Karen Jeppe, Johannes Lepsius.
H. Démoyan a également évoqué les efforts de certains gouvernements européens, des organisations humanitaires et des individus pour le sauvetage des Arméniens de l'extermination.
Parmi les conférenciers étaient des chercheurs autrichiens et d’autre pays européens qui ont présenté l’extermination des autres minorités de l’Empire ottoman.