Aujourd'hui dans la salle de conférences une rencontre-discussion a eu lieu avec Siobhan Nash Marshall, auteur du livre ''Les péchés des pères : la négation turque et le Génocide arménien'', professeur au collège Manhattanville de New York.
Le directeur de la fondation MIGA a prononcé un discours de bienvenue.
Antonia Arslan, auteur du bestseller ''Le Mas des Alouettes'', professeur à l'Université Padova également l'auteur de la préface du livre ''Les péchés des pères'' était présente à la rencontre: ''Dans toute la narration du livre le lecteur est témoin ''d'un piège inéluctable'' qui est en train de se créer et qui lie les parties de la mort''.
Siobhan Nash Marshall est l'une des premières qui essaie de prouver dans son livre que le génocide des Arméniens et d'autres peuples réalisé par les Jeunes Turcs et sa négation par la République de la Turquie ne sont pas des différents actes: la négation est la suite du génocide. Le livre est plein de données documentaires tirées de la presse périodique et des matériaux d'archive récemment découverts.
Siobhan Nash Marshal écrit dans son livre: '' Aujourd'hui on entend beaucoup parler de la post-vérité. Les journalistes et les intellectuels la qualifient comme un phénomène bouleversant, qui est né des campagnes électorales récemment organisées. Ils considèrent les annonces politiques modernes comme des post-vérités affreuses. Rien n'est si trompeur. ''L'ingénierie historique'' n'est pas un nouveau phénomène. C'est le jumeau intellectuel de ''l'ingénierie sociale'' et a commencé à se répandre à grande échelle à partir de l'aube du monde moderne. C'est l'un des prémisses, des méthodes et des aspirations de la philosophie moderne.
Ce livre est la première partie de la trilogie ''La Trahison de la Philosophie'' qui concerne les origines du phénomène ''post-vérité''… L'exemple moderne la plus réussie est le projet de l'ingénierie historique et sociale: le Génocide des Arméniens. Cela comprend en même temps ''l'ingénierie historique''- sa politique officielle de la négation du génocide - et le grand projet de l'ingénierie sociale et territorial qui ont abouti au massacre de la première nation chrétienne: les Arméniens.''
Une discussion active a eu lieu: on a fait des commentaires et ont échangé des idées.
À la fin de l'évènement l'un des bons amis de Siobhan Nash Marshal Hakop Khalatyan a joué du kemenche présentant le music de Komitas.