19.05.2016
Le 19 mai, les Grecs de l'Arménie et du monde entier commémorent la mémoire des victimes du Génocide des Grecs pontiques. La date du 19 mai est de la même signification pour les Grecs que le 24 avril pour les Arméniens. Cette date a été adoptée par le Parlement grec le 24 février 1994. Après le départ du général Mustafa Kemal au Pont le 19 mai 1919, les persécutions des Grecque sont devenues plus atroces.
Le Génocide des Grecs pontiques de 1916 à 1923 (la grande partie du territoire du Pont est l'ancien vilayet de Trébizonde) a été d’abord commis par les Jeunes-Turcs puis par les kémalistes, et le nombre des morts estimait environ 350.000 personnes. C’était la suite de la politique génocidaire qui avait été déjà commis contre le peuple arménien. Les Pontiques ont également été mobilisés dans l’armée ottomane, pillés, massacrés, déportés, islamisés de force. Leurs centres culturels et religieux ont été aussi détruits. Les massacres des Pontiques font partie du Génocide des Grecs de tout l’Empire ottoman de 1914 à 1923, parce que les Grecs des autres régions, de l’Asie Mineure et de la Thrace orientale, sont également devenus victimes de la déportation et des massacres.
Les Grecs pontiques luttent pendant des années pour la reconnaissance internationale du Génocide et pour la justice historique. Le Génocide des Grecs pontiques a été reconnu par la Grèce (en 1994 et en 1998), la Chypre (1994) la Suède (2010) l’Arménie (2015). Il a été également reconnu par des unités administratives locales de par différents pays (comme l’État la Nouvelle-Galles du Sud de l'Australie, ainsi qu'un certain nombre d'États américains). En outre, le Génocide des Grecs a été aussi reconnu par une telle institution prestigieuse comme l'Association internationale des Génocides (en 2007).
Le destin historique similaire permet aux Arméniens de mieux comprendre les Grecs. En plus, la leçon de l'histoire a obligé les Arméniens et les Grecs d'unir leurs forces et de coopérer dans la lutte pour établir la justice historique.
Guévorg Vardanyan, docteur en sciences historiques
Chercheur au Musée-Institut du Génocide des Arméniens