11.09.2018
Du 30 juillet au 10 août la chercheuse de MIGA Chouchane Khatchatrian et la guide de même musée Hasmik Martirossian ont participé au Canada au projet universitaire annuel sur le Génocide et les droits de l'homme (the Génocide and Human Rights University Program) organisé par l'Institut international du Génocide et des droits de l'homme, filiale de l'Institut Zorian (The International Institute for Génocide and Human Rights Studies).
Cette année 19 chercheurs des différents pays du monde ont participé aux 16ème cours annuels du projet universitaire sur le Génocide et les droits de l'homme. Il y avait 7 participants arméniens. Le responsable du projet était Elisa von Ioeden- Forgine, experte en génocide, professeur à l'Université de Stockon (Etats- Unis).
A la fin du projet les participants ont présenté des rapports thématiques. Hasmik Martirossian a présenté son rapport intitulé
«La commémoration du Génocide arménien et de l'Holocauste juif » (THE COMMEMORATION OF THE ARMENIAN GENOCIDE AND THE JEWISH HOLOCAUST). Le titre du rapport de Chouchane Khatchatrian était le suivant « Problèmes des études religieuses du Génocide arménien: proclamations de Djihad ».
Le projet est un cursus annuel de deux semaines, 8 heures par jour, où les spécialistes mènent des cours thématiques avec des participants arrivés de différents pays. On discute des thèmes et des questions concernant les droits de l'homme, les théories du génocide, le Génocide arménien, l'Holocauste, les génocides de Cambodge, Rwanda, Darfour, Guatémala, le négationnisme, les impacts socio- psychologiques, les bases de génocides contemporaines, le droit international et de génocide, la prévention du génocide etc.
L'un des buts essentiels du projet est comprendre par les études comparatives des génocides les conditions qui ont précédé les autres types de violences massives, trouver des moyens de prévention. Dans les cadres de cursus on étudie des questions universelles concernant les droits de l'homme et la violation de ses droits. On aborde les questions suivantes: quelles sont les raisons du génocide, quelles sont les influences des génocides sur les femmes et les enfants, quelle signification et fonction ont le droit international et les organisations internationales, quelles caractéristiques sociales, économiques et psychologiques sont propres aux criminels, survivants et à leurs descendants, comment naît le négationnisme, comment peut-on prévenir les génocides etc. Des savants compétents et des chercheurs débutants participaient à la discussion de ses questions.
A partir de 2002 (date de l'inauguration officielle de l'Institiut) l'Institut international des études du Génocide et des droits de l'homme a accueilli presque 500 participants des 41 pays. L'Institut Zorian et l'Institut international du Génocide et des droits de l'homme sont les premiers centres à but non- lucratif dédiés aux recherches concernant les génocides, droits de l'homme et les relations Diaspora- Patrie, aussi à la documentation des questions modernes.
Le cursus s'est tenu au département de l'Histoire de l'Université de Toronto.