19.11.2018


Le 18 novembre, à l'invitation du maire d'Erevan Haïk Maroutyan, la délégation conduite par la Présidente du conseil régional d'Île-de-France, Valérie Pécresse, accompagnée le maire adjoint d'Erevan Serguei Haroutunian, a visité le Mémorial de Génocide arménien.

Le directeur du musée-institut de Génocide arménien, Haroutune Maroutian a accueilli les invités et leur a présenté l’histoire de la construction du mémorial et le sens symbolique du monument.

Madame Pécresse a déposé une gerbe de fleurs au monument aux victimes, ensuite avec les membres de la délégation elle a déposé des fleurs à la Flamme éternelle qui immortalise la mémoire des victimes du Génocide arménien.

Le directeur du MIGA a accompagné les hôtes auprès du Mur de deuil aussi et a expliqué sa symbolique.

La délégation présidée par Valérie Pécresse a également visité le musée de Génocide arménien, a pris connaissance des dossiers attestant des massacres et a regardé les expositions.

Après le tour Madame Pécresse a rédigé un message dans le Livre d’or pour les dignitaires.

Les invités arrivés de la France ont également fait un tour dans le Bosquet d’immortalité où Valérie Pécresse a planté un sapin. À la fin de la visite, la présidente du conseil régional d’Île-de-France a dit aux journalistes lors de son interview : « Je suis extrêmement choquée par cette visite et en particulier par ce musée. Je suis choquée par les photos appliquées aux murs, et j’ai profondément compris combien de messages sont adressés par ce musée. Je trouve qu’il faut immédiatement et sans hésitation continuer à amener les gens à l’Arménie, pour que les gens visitent et connaissent ce musée et voient de leurs yeux avec quelle barbarie, cruauté et inhumanité le Génocide arménien était perpétré. Pour nous, peuples occidentaux, cela est particulièrement frappant combien de pays étaient au courant des barbaries commises en 1915, et nombreux étaient ceux qui se rendaient compte de ce qui se passait mais ont été inaptes à prévenir ces barbaries et ce génocide. Je trouve que quand on visite ce musée, on en sort complètement muet ».