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TÉVÉKELYANS SURVECUS: LES 4 MEMBRES SUR 24 ONT ÉTÉ SAUVÉS


28.04.2018

Fndijag

Photo de la famille des Tévékelyans, Malatia, 1914
Manvel- le troisième enfant assis à gauche
« Malatia était une paradis terrestre. Chaque maison avait deux fontaines: l'une pour boire de l'eau, l'autre pour faire la lessive. Chaque maitresse de la maison était occupée à préparer des fruits secs et des desserts. Le résultat était sans précédent. Malatia était devenu un centre de délice et de récolte abondante grâce aux efforts assidus et au gout exquis de ses habitants. Ce paradis terrestre était connu pour ses fruits délicieux, son blé, tabac, soie et chanvre.

Les Arméniens de Malatia étaient fiers, rebelles et désobéissants par leur nature, c'est pourquoi les turcs avaient une attitude relativement réservée à l'égard de ces gens.

A Malatia vivaient des Arméniens, des Turcs, des Kurdes et des Grecs. Il y avait 20 mille habitants arméniens dans cette ville»- écrit dans son livre Sedrak Chahen, écrivain arménien- occidental, homme public.

Il y avait trois églises à Malatia. Le système éducatif était bien développé. Il y avait de nombreuses écoles. Le collège «Euphrate» était très connu. Il n'y avait presque personne illettrée à Malatia.

Malatia avait des intellectuels brillants: Kirakos Khatchatourian, homme honorable, Rouben Vorberian, écrivain etc. La plupart d'entre eux avait terminé le collège «Euphrate». En 1895 pendant les massacres hamidiens le premier groupe du parti «Hentchak» s'est battu courageusement contre les turcs lors le bataille d'autodéfense devant la Cathédrale de Malatia. Ayant 1200 victimes pendant les combats de 8 jours les turcs se furent obligés à cesser le bataille. 500 d'Arméniens ont succombé mais le peuple a été sauvé. Mon grand- père aussi est né et a grandi à Malatia. Voilà son histoire (raconté par son père- Sarkisse).

Manvel Tévékelyan est né au mois d'avril, 1906 (le jour ne se souvient pas) dans la rue Babouklou, Malatia, dans une famille considérée comme aisée à cette époque. Leur dynastie composée de 24 membres habitait dans une grande maison à un étage, construite en pierres bleues. (La maison existe jusqu'à aujourd’hui, des kurdes y habitent).

Sarkisse Tévékelyan, père de Manvel, patriarche de la grande dynastie était chemisier très connu et riche. Il avait ses propres Magasins à Malatia. Il a eu une enfance insouciante. Leur famille traditionnelle et unie célébrait toutes les fêtes nationales dans la joie.

Quand la déportation a commencé à Malatia Manvel a perdu ses proches en désordre. Il a réussi à s'échapper difficilement. Un fonctionnaire turc a trouvé le petit Manvel, il l'a amené chez lui et l'a caché dans le sous- sol, parce que les turcs punissaient pour cacher les «gyavours». Manvel était bien traité, on le donner des vêtements et de la nourriture. Un matin froid les perquisitions commencent. Le fonctionnaire turc a descendu Manvel dans un puits, l'a couvert de paille et de vêtements. On n'a trouvé rien et personne. Manvel a été sorti du puits à demi mort, il y était resté douze heures. Le bon turc a réussi à ranimer le corps gelé de l'enfant en le frottant par l'eau de vie. Ensuite il l'a rendu lui- même à un orphelinat américain. Quelques temps après les enfants de l'orphelinat américain ont été emmenés en Syrie, et en 1922 à Alexandrie, Egypte où il a trouvé sa sœur aînée, Heghiné. Après une longue séparation la sœur et le frère ont promet de ne se séparer jamais. Ils devaient passer encore à travers des temps difficiles. Quelques ans plus tard un jeune Arménien a fait une demande en mariage à Heghiné. S'ils se mariaient ils devaient partir aux Etats- Unis. Heghiné a dit qu'elle serait d'accord à condition qu'ils emmènent avec eux son frère. Le jeune homme part en Amérique sans Heghiné.

Heghiné s'est mariée ensuite avec Sedrak Mnghikyan. Grâce au peuple laborieux de Malatia les chemisiers ont réussi à améliorer leurs conditions de vie en établissant quelques magasins à Alexandrie. Ils ont essayé de trouver leurs proches mais ils n'ont pu le faire.

En 1947; dans les années de rapatriement ils ont immigré en Arménie pour habiter à Léninakan. Manvel s'est marié avec Aghavni Sémérjyan qui était aussi rapatriée après avoir passé outre beaucoup de difficultés. Manvel a appelé son fils Sarkisse d'après le nom de son père. Mon père, Sarkisse raconte que son père ne pouvait pas parler des massacres depuis longtemps, il s'émouvait, les souffrances et les privations étaient encore fraiches à sa mémoire. Il n'en a parlé que deux fois. Ils continuaient à chercher leurs proches. Son annonce publiée dans le journal « Hayreniki dzayn» (Voix de la patrie) était fatale. Manvel y avait donné des informations sur soi et sa sœur. Peu de temps après ses cousins, Hakob et Haykaz Tévékelyans qui habitaient à Boston, Etats Unis, ont réagi à cette annonce. Ainsi Manvel est entré en correspondance avec ses proches. En 1962 Haykaz est venu dans sa patrie pour rencontrer ses proches.

Manvel est décédé le 10 février, 1986, à Léninakan.

Seul les quatre enfants de la grande dynastie (Manvel, Heghiné et leurs cousins Hakob et Hayka) ont été sauvés.

Ils se sont mariés ayant beaucoup d'enfants et gardant le meilleur souvenir de leur dynastie. Les Tévékelyans habitant en Arménie et aux Etats- Unis ont apporté leur contribution dans les domaines de politique et de business ainsi que à la reconnaissance du Génocide arménien.

La Companie TV Publique a préparé aussi un matériel vidéo sur les Tévékelyans, que vous pouvez regarder

https://www.youtube.com/watch?v=ZXIpClpW44g&feature=youtu.be



Angéla Tévékelyan, guide à MIGA, survivante du Génocide arménien.









Manvel et Heghiné Tévékelyans à gauche avec leurs familles, années 1960, Léninakan





Église de la Sainte Trinité







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