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Actualités

LES ORPHELINATS D'ETAT DE L'EMPIRE OTTOMAN COMME DES CENTRES DE TURQUISATION DES ENFANTS ARMENIENS


30.03.2018

Orphanages

Les enfants turquisés à l'orphelinat d'Aintoura,
au milieu de l'image Halidé Edip
La politique de turquisation et d'assimilation des enfants était un composant important au cours du génocide arménien et même dans les documents ottomans il est évident que le gouvernement turc avait pour but d'assimiler systématiquement les enfants arméniens à la société musulmane. En plus, la conversion forcée des enfants était plus facile à faire parce que le processus de leur islamisation et l'oubli de conscience religieuse et nationale à jeune âge est facile à réaliser. En parlant des problèmes d'islamisation forcée des enfants arméniens dans les années du Génocide arménien, Vahagn Dadrian, spécialiste du génocide connu, note que les turcs appréciaient le fonds génétique des enfants arméniens en leur considérant comme une source inestimable pour l'enrichissement de l'image génétique du peuple turc.

L'islamisation forcée des enfants arméniens était réalisée sur deux niveaux: par l'Etat et par le grand public. Les turcs et les kurdes kidnappaient beaucoup d'enfants arméniens, très souvent ils les ''adoptaient'' et les enfants en habitant dans un milieu musulman étaient turquisés et assimilés graduellement à cette société.

Malgré la situation de guerre le gouvernement Ottoman rassemblait sur son initiative les orphelins arméniens dans les orphelinats turcs dans le but d'islamisation et de turquisation. Un document important par rapport à cette question c'est le télégramme du Département de règlementation des questions d'immigration et de race du Ministère des affaires intérieures envoyé à presque tous les provinces le 30 avril 1916 .

Des orphelinats turcs ont été ouverts à Mardin, Urfa, Diyarbakhir, Césarée, Alep, Beyrouth, Aintoura et dans beaucoup d'autres villes.

Le gouvernement turc a ouvert les premiers orphelinats à Alep. A l'automne de 1915 on a rassemblé les orphelins des banlieues et des rues de la ville, mais comme A. Antonian dit ce n'étaient pas fait pour la charité mais pour la prévention des maladies infectieuses dans la ville notamment de typhus. Le gouvernement d'Alep avait trouvé ''un terrible malheur'' pour ces enfants en nommant Nazimi comme l'inspecteur de l'orphelinat qui tuait cruellement les enfants en les torturant systématiquement ou bien les condamnant à mort de faim. Après la visite des Anglais à Alep il est arrêté sur la base des plaintes de prélature arménienne. Pendant l'interrogatoire il s'est avéré que lors de sa prise de fonction presque 3000 d'enfants sont amenés à l'orphelinat dont les 50 ont survécu. Nazimi a déclaré à ce propos qu'il l'a fait exprès pour que le bâtiment garde le statut d'orphelinat et qu'il continue à toucher son salaire mensuel et l'alimentation lui afférent.

Jakob Künzler, missionnaire suisse caractérise la création de l'orphelinat par le gouvernement à Urfa comme une manifestation de ''charité''. '' Quand des enfants arméniens s'étaient rassemblés dans les camps, d'innombrables orphelins pleuraient et criaient, le gouvernement a décidé d'ouvrir un orphelinat turc''. Selon les données de Künzler le taux de mortalité était très élevé dans cet orphelinat. Durant une demi- année seulement 200 orphelins sur 1000 ont survécu.

En parlant des problèmes des orphelins arméniens à l'orphelinat turc d'Adana Oygen Byugen, consule allemand, annonce le 21 octobre 1915: '' Le directeur de l'orphelinat turc a expliqué aux enfants qu'ils devraient changer leur religion ou bien ils seraient obligés de quitter l'orphelinat. La plupart des filles et des garçons ont quitté l'orphelinat et les 14 garçons restés ont probablement adopté l'islam. Le directeur a expliqué aux enfants que le christianisme n'avait pas de place à l'orphelinat turc et même il était interdit d'y prier''.

Il y avait aussi un orphelinat à Armash dont les preuves sont les lettres gardées dans les archives nationales. Il devient clair d'une lettre qu'on a ordonné de transférer presque 200-250 orphelins d'Alep notamment de l'orphelinat d’A. Chiratchian à Constantinople. Quelques temps plus tard il est devenu clair qu'on avait amené les garçons au séminaire d'Armash '' et ceux qui ont adopté l'islam se trouvent au monastère d'Armash et on les donne des leçons en turc''. On peut trouver aussi des informations sur l'orphelinat turc d'Armash dans les mémoires de patriarche Zaven, où il est noté que le supérieur du monastère de Tcharkhapan St. Astvatsatin, les moines et les enseignants ont été déportés vers Konya, et le monastère a été confisqué et un collège secondaire a été fondé par le gouvernement turc pour la province.

On s'informe d'une lettre écrite à l'évêque Artavazd Sourmeyan que presque 400 garçons à l’âge de 8 à 14 ans de l'orphelinat Aharon Patveli ont été transférés à Constantinople. '' Un orphelinat a été ouvert pour les turquiser et ces garçons y sont restés jusqu'à la fin de la guerre parmi lesquels il y avait beaucoup de survivants''.

Dans la première période de déportation de Sébastie on a rassemblé les enfants et les adolescents arméniens et ont transféré à l'orphelinat de Malatya, mais à la fin de l'année 1916 ils ont été tués selon le nouvel ordre reçu de Constantinople.

Le 10 juillet 1915 Leslie Davis, consule des États-Unis à Kharberd a demandé au gouverneur d'ouvrir un orphelinat mais il a été refusé. Le gouverneur a informé que c'était le gouvernement qui allait ouvrir des orphelinats. L. Davis note que le gouvernement ouvrait vraiment quelques orphelinats et abritait quelque temps ces orphelins, ensuite il ajoute '' Puis ils ont tous disparu et on disait qu'on les avait noyés dans un lac qui se trouvait vingt milles loin de Kharberd''.

L'orphelinat d'Aintoura était le plus grand parmi les orphelinats turcs fondés par le gouvernement et selon les mémoires et les témoignages des témoins oculaires les conditions les plus dures étaient à l'orphelinat d'Aintoura tenant compte de ses sanctions, ses mœurs et ses actions conséquentes visant à la turquisation. C'était principalement Djemal Pacha qui s'occupait des travaux du rassemblement des orphelins et de la fondation de l'orphelinat et Halidé Edip s'occupait des questions organisationnelles et éducatives de l'orphelinat avec Nigâr Hanim.

Donc la stratégie du gouvernement des Jeunes-Turcs visait à priver le groupe cible dans ce cas-là les enfants arméniens de leurs caractéristiques biologiques et raciales de leur identité en les transformant graduellement en une autre identité.

Il y avait aussi d'autres orphelinats dans l'Empire Ottomane et la situation y régnant et les méthodes de turquisation seront présentées dans l'article suivant.


Nariné Margaryan, candidate des sciences historiques, chercheuse principale de MIGA











Code- télégramme de Talaat, ministre de l'Intérieur, daté du 12 Décembre 1915, adressé à Mustafa Abdulhaili, gouverneur d'Alep.

''Rassemblez et donnez à manger aux orphelins qui ne peuvent pas se souvenir de ce qui est arrivé à leur parents. Envoyez les autres avec les caravans''. Source; Antonyan A., Le grand crime, "Pahak", 1921, pages 187-188







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