30.03.2018
La délégation conduite par Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat du Ministère des Affaires étrangères de France, a rendu hommage à la mémoire des victimes du génocide arménien au Mémorial des victimes du génocide arménien. Les invités ont été accueillis par Guévork Vardanian, directeur par intérim de l’AGMI, qui leur a présenté l’histoire de la construction du Mémorial et sa signification symbolique.
Le secrétaire d'État français a déposé une couronne au Mémorial des victimes innocentes du génocide arménien, puis les membres de la délégation ont courbé des fleurs devant la flamme éternelle et ont honoré la mémoire des victimes innocentes en observant une minute de silence. La délégation conduite par le secrétaire d'Etat français a fait une visite au Musée du génocide arménien et a pris connaissance des documents sur le Génocide arménien.
Jean-Baptiste Lemoyne a également fait une note dans le livre de mémoires des invités d'honneur. ’’Ce travail remarquable sur le renforcement de la Mémoire mérite l'admiration.
Nous avons besoin d'un tel travail lié à l'histoire. La France et les Français sont liés à l'histoire du peuple arménien, peuple qui a payé de son sang. Sur la base de solides leçons d'histoire, écrivons ensemble la nouvelle histoire d'amitié entre l'Arménie et la France.’’
Le Parlement français a adopté le 29 janvier 2001 une loi condamnant le génocide arménien. Le projet de loi pénalisant le déni du génocide arménien avait été adopté par l'Assemblée nationale française (1er juillet 2016) et le Sénat (14 octobre 2016) à la majorité des voix des députés. Les législateurs ont une approche unifiée qui devrait punir tous les crimes contre l'humanité en France, y compris les génocides, les crimes de guerre, l'esclavage et d'autres crimes. Et malgré le fait que le 26 janvier le Conseil constitutionnel de la France a examiné et déclaré contradictoire à la constitution l'article de la loi sur l'égalité et la citoyenneté, qui punit tous les crimes contre l'humanité, y compris la négation du génocide, les experts estiment que la décision ne peut pas affecter la punition du déni du génocide arménien parce que l'article qui ne respecte pas la Constitution ne fait pas directement référence au génocide arménien. La communauté arménienne de France annonce que la décision ne cessera pas la lutte de la communauté arménienne pour la pénalisation de la négation du génocide.